Les donateurs sont appelés à intensifier leurs efforts pour financer les vaccins et atteindre les OMD relatifs à la santé

Genève, 18 juin 2010 – Des millions d’enfants des pays les plus pauvres du globe doivent être protégés contre la diarrhée et la pneumonie à l’aide de nouveaux vaccins, et ce en dépit de la crise économique mondiale: c’est le vœu formulé expressément par les donateurs de GAVI Alliance.

« Il serait inadmissible de laisser mourir des enfants alors même que nous disposons de nouveaux vaccins efficaces prêts à être introduits et d’une plate-forme de distribution nous permettant de toucher 80% d’entre eux sur une base systématique », s’est indigné Gustavo Gonzalez-Canali, qui représente les donateurs de France, du Luxembourg et de la CE auprès du Conseil d’administration de GAVI.

Nous pâtissons de la plus lourde charge de maladies et espérons vivement que les gouvernements donateurs du monde entier entendront notre appel pour financer ces vaccins 

Guillermo Gonzalez, Ministre de la Santé du Nicaragua

« La communauté des donateurs est fermement déterminée à tenir sa promesse d’introduire ces nouveaux vaccins. Il est vrai que tous les donateurs subissent les effets de la crise économique, mais les fonds nécessaires sont finalement bien peu de chose au regard de l’enjeu et nous savons que la vaccination est un investissement hautement rentable », a-t-il ajouté.

Lors des réunions qui se sont tenues mercredi et jeudi à Genève, le Conseil d’administration de GAVI Alliance a approuvé les décisions en instance et a appelé à une nouvelle série de demandes de financement de la part des pays en développement

Le Conseil a également confirmé que GAVI tiendra sa première réunion de reconstitution des ressources le 6 octobre à New York. Les donateurs et donateurs potentiels seront invités à y prendre des engagements financiers fermes en vue de soutenir les programmes de vaccination de GAVI.

La demande pour ces nouveaux vaccins est en progression dans les pays en développement: nombre d’entre eux ont en effet consenti des investissements substantiels pour bâtir leurs plates-formes de vaccination et leur système de santé. Ils parviennent désormais à vacciner systématiquement plus de 80% des enfants avec l’aide de GAVI et de ses partenaires.

« Nous pâtissons de la plus lourde charge de maladies et espérons vivement que les gouvernements donateurs du monde entier entendront notre appel pour financer ces vaccins qui peuvent assurer à nos enfants la même protection contre les maladies que celle dont bénéficient les enfants des pays plus riches. C’est une question d’équité » a déclaré Guillermo Gonzalez, Ministre de la Santé du Nicaragua, qui représente les gouvernements des pays en développement auprès du Conseil d’administration.

« Les enfants ont droit à la santé et nous avons le pouvoir de les placer sur la voie d’une existence saine et productive. Il est temps de cesser de parler; il faut commencer à agir. J’espère sincèrement que nous verrons des donateurs mettre de l’argent sur la table. Sans cet effort financier en faveur de la vaccination, le monde n’atteindra pas l’objectif 4 du Millénaire pour le développement, consistant à réduire des deux tiers la mortalité des enfants de moins de cinq ans d’ici 2015 », a défendu Mary Robinson, présidente du Conseil d’administration de GAVI.

Le Conseil d’administration sait que GAVI doit réunir 4,3 milliards d’US$ d’ici 2015 pour être en mesure de soutenir ses programmes actuels et d’introduire de nouveaux vaccins contre les maladies pneumococciques et le rotavirus dans plus de 40 pays. Ce chiffre inclut 2,6 milliards d’US$ qui dépassent le cadre des niveaux actuels de financement.

Si GAVI disposait des fonds nécessaires, l’Alliance pourrait aider les pays en développement à vacciner plus de 240 millions d’enfants et prévenir quelque 4 millions de décès d’ici 2015, dont un million lié au pneumocoque et au rotavirus, les deux principales causes, respectivement, de la pneumonie et de la diarrhée. Le soutien continu de GAVI aux programmes de vaccination infantile systématique et au renforcement des systèmes de santé joue un rôle moteur essentiel dans cet objectif.

Les ONG plaident en faveur de l’attribution de fonds supplémentaires à destination des programmes de vaccination de GAVI.

« Nous exigeons que les gouvernements saisissent l’opportunité que représente la vaccination pour des millions d’enfants des pays en développement », a réclamé Faruque Ahmed, du BRAC, porte-parole des ONG auprès du Conseil d’administration de GAVI. « S’il n’y a jamais eu un bon moment pour respecter leurs engagements, ce moment est venu. »

« Si les gouvernements veulent vraiment atteindre l’objectif 4 du Millénaire pour le développement, comme ils s’y sont engagés, nous devons nous attaquer à la pneumonie et au rotavirus », a souligné Dagfinn Hoybraten, membre indépendant du Conseil d’administration de GAVI et parlementaire norvégien. « C’est le moment de vérité. Nous connaissons les besoins, nous avons la preuve que la vaccination fonctionne. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est un véritable encadrement. »

Les donateurs sont appelés à intensifier leurs efforts pour financer les vaccins et atteindre les OMD relatifs à la santé

Genève, 18 juin 2010 – Des millions d’enfants des pays les plus pauvres du globe doivent être protégés contre la diarrhée et la pneumonie à l’aide de nouveaux vaccins, et ce en dépit de la crise économique mondiale: c’est le vœu formulé expressément par les donateurs de GAVI Alliance.

« Il serait inadmissible de laisser mourir des enfants alors même que nous disposons de nouveaux vaccins efficaces prêts à être introduits et d’une plate-forme de distribution nous permettant de toucher 80% d’entre eux sur une base systématique », s’est indigné Gustavo Gonzalez-Canali, qui représente les donateurs de France, du Luxembourg et de la CE auprès du Conseil d’administration de GAVI.

Nous pâtissons de la plus lourde charge de maladies et espérons vivement que les gouvernements donateurs du monde entier entendront notre appel pour financer ces vaccins 

Guillermo Gonzalez, Ministre de la Santé du Nicaragua

« La communauté des donateurs est fermement déterminée à tenir sa promesse d’introduire ces nouveaux vaccins. Il est vrai que tous les donateurs subissent les effets de la crise économique, mais les fonds nécessaires sont finalement bien peu de chose au regard de l’enjeu et nous savons que la vaccination est un investissement hautement rentable », a-t-il ajouté.

Lors des réunions qui se sont tenues mercredi et jeudi à Genève, le Conseil d’administration de GAVI Alliance a approuvé les décisions en instance et a appelé à une nouvelle série de demandes de financement de la part des pays en développement

Le Conseil a également confirmé que GAVI tiendra sa première réunion de reconstitution des ressources le 6 octobre à New York. Les donateurs et donateurs potentiels seront invités à y prendre des engagements financiers fermes en vue de soutenir les programmes de vaccination de GAVI.

La demande pour ces nouveaux vaccins est en progression dans les pays en développement: nombre d’entre eux ont en effet consenti des investissements substantiels pour bâtir leurs plates-formes de vaccination et leur système de santé. Ils parviennent désormais à vacciner systématiquement plus de 80% des enfants avec l’aide de GAVI et de ses partenaires.

« Nous pâtissons de la plus lourde charge de maladies et espérons vivement que les gouvernements donateurs du monde entier entendront notre appel pour financer ces vaccins qui peuvent assurer à nos enfants la même protection contre les maladies que celle dont bénéficient les enfants des pays plus riches. C’est une question d’équité » a déclaré Guillermo Gonzalez, Ministre de la Santé du Nicaragua, qui représente les gouvernements des pays en développement auprès du Conseil d’administration.

« Les enfants ont droit à la santé et nous avons le pouvoir de les placer sur la voie d’une existence saine et productive. Il est temps de cesser de parler; il faut commencer à agir. J’espère sincèrement que nous verrons des donateurs mettre de l’argent sur la table. Sans cet effort financier en faveur de la vaccination, le monde n’atteindra pas l’objectif 4 du Millénaire pour le développement, consistant à réduire des deux tiers la mortalité des enfants de moins de cinq ans d’ici 2015 », a défendu Mary Robinson, présidente du Conseil d’administration de GAVI.

Le Conseil d’administration sait que GAVI doit réunir 4,3 milliards d’US$ d’ici 2015 pour être en mesure de soutenir ses programmes actuels et d’introduire de nouveaux vaccins contre les maladies pneumococciques et le rotavirus dans plus de 40 pays. Ce chiffre inclut 2,6 milliards d’US$ qui dépassent le cadre des niveaux actuels de financement.

Si GAVI disposait des fonds nécessaires, l’Alliance pourrait aider les pays en développement à vacciner plus de 240 millions d’enfants et prévenir quelque 4 millions de décès d’ici 2015, dont un million lié au pneumocoque et au rotavirus, les deux principales causes, respectivement, de la pneumonie et de la diarrhée. Le soutien continu de GAVI aux programmes de vaccination infantile systématique et au renforcement des systèmes de santé joue un rôle moteur essentiel dans cet objectif.

Les ONG plaident en faveur de l’attribution de fonds supplémentaires à destination des programmes de vaccination de GAVI.

« Nous exigeons que les gouvernements saisissent l’opportunité que représente la vaccination pour des millions d’enfants des pays en développement », a réclamé Faruque Ahmed, du BRAC, porte-parole des ONG auprès du Conseil d’administration de GAVI. « S’il n’y a jamais eu un bon moment pour respecter leurs engagements, ce moment est venu. »

« Si les gouvernements veulent vraiment atteindre l’objectif 4 du Millénaire pour le développement, comme ils s’y sont engagés, nous devons nous attaquer à la pneumonie et au rotavirus », a souligné Dagfinn Hoybraten, membre indépendant du Conseil d’administration de GAVI et parlementaire norvégien. « C’est le moment de vérité. Nous connaissons les besoins, nous avons la preuve que la vaccination fonctionne. Ce qu’il nous faut maintenant, c’est un véritable encadrement. »

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