Tout d’abord, le vaccin contre la coqueluche doit être administré à toutes les femmes enceintes.
Alors que Riley était en train de mourir à l’hôpital, j’ai découvert que de nombreuses femmes dans le monde avaient été vaccinées au troisième trimestre de leur grossesse pour protéger leur nouveau-né contre la coqueluche. Pourtant, tout au long de ma grossesse, on ne m’a jamais parlé du vaccin contre la coqueluche. C’est une recommandation en Australie depuis 2013, mais dans l’Australie occidentale où je vis, la plupart des femmes enceintes ne l’ont pas reçu. Des études ont montré que les bébés nés de mères vaccinées pendant leur grossesse avaient 90 % moins de chances de contracter cette terrible maladie, et je crois sincèrement que si on m’avait administré ce vaccin, Riley serait peut-être encore là aujourd’hui. Je pense qu’un message clair doit être envoyé à tous les parents : « La vaccination des enfants commence pendant la grossesse ».
Ensuite, il faut renforcer les programmes éducatifs afin d’améliorer « l’immunité communautaire »
De nombreux adultes ne réalisent pas que les effets du vaccin contre la coqueluche qu’ils avaient reçu dans leur enfance se sont déjà probablement dissipés et que des rappels de ce vaccin sont nécessaires tous les 5 ou 10 ans. Bien que nous espérons qu’un vaccin à plus longue durée d’action soit développé un jour ou l’autre, la sensibilisation à propos de la nécessité des doses de rappel pour les adultes doit être renforcée dans nos communautés en attendant.
Les parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants affectent également notre « immunité communautaire ». De nombreux facteurs contribuent au refus de la vaccination dans notre société, des convictions relatives à une théorie du complot aux personnes préoccupées par les effets secondaires éventuels (et pourtant très improbables), en passant par celles qui pensent que tout ce qui est « naturel » est bon et que tout ce qui est « artificiel » est mauvais. En raison du succès de la vaccination et de l’excellence de notre système de santé, nous ne sommes pas souvent confrontés aux maladies dont les vaccins nous protègent. Je pense que cela nous expose davantage à la complaisance et nous fait perdre de vue l’importance de ces vaccins. Je ne pense pas qu’il existe une solution simple à ce problème, mais je pense vraiment qu’éduquer les écoliers à la vaccination et aux maladies évitables par la vaccination pourrait être une étape positive.