Les recettes serviront à étendre les programmes de l’Alliance GAVI, à stimuler la vaccination et à renforcer les systèmes de santé afin de sauver la vie de millions d’enfants parmi les plus pauvres du monde

Londres, 7 novembre 2006 - Les activités de vaccination des enfants dans les pays les plus pauvres du monde ont reçu aujourd’hui un encouragement de poids avec le lancement de l’émission inaugurale d’obligations de la Facilité internationale de financement pour la vaccination (International Finance Facility for Immunisation – IFFIm). Ces obligations sont cotées AAA/Aaa/AAA.

L’IFFIm est une nouvelle institution internationale de développement destinée à accélérer la disponibilité des fonds qui seront utilisés pour des programmes de santé et de vaccination par le biais de l’Alliance GAVI dans 70 des pays les plus pauvres du monde.

Le succès de GAVI ces cinq dernières années a incité six pays européens – le Royaume-Uni, l’Espagne, la France, l’Italie, la Norvège et la Suède – à contracter des engagements juridiquement contraignants en faveur de l’IFFIm. Avec ces engagements, l’IFFIm prévoit de mobiliser 4 milliards de dollars au cours des dix prochaines années sur les marchés internationaux des capitaux afin de soutenir les programmes de vaccination et de santé de GAVI dans les pays en développement, ce qui contribuera à sauver jusqu’à 10 millions de vies.  

En investissant la majorité des ressources de l’IFFIm en début de période, cette institution novatrice de financement relèvera sensiblement le flux de ressources afin de garantir un financement fiable et prévisible pour les programmes de vaccination et les systèmes de santé. Les nouvelles ressources permettront à l’Alliance GAVI de progresser en se fondant sur ses succès et de vacciner plus de 500 millions d’enfants contre des maladies évitables par la vaccination avant 2015.  

Lorsqu’il a annoncé l’émission obligataire, Gordon Brown, Chancelier de l’Échiquier du Royaume-Uni, a déclaré : « L’an dernier, des millions de personnes ont soutenu la campagne ‘Make Poverty History’ (Faire de la pauvreté une histoire ancienne), et maintenant nous pouvons leur dire : nous tenons les promesses que nous avons faites, vos espoirs deviennent une réalité, et ils permettront de sauver la vie de millions de jeunes enfants. »

« L’IFFIm représente une approche sans précédent du financement du développement. C’est la première fois que des obligations sont émises pour financer un objectif précis relatif à la santé et à la vaccination. La création de l’IFFIm donne aux investisseurs l’occasion de participer à l’élargissement d’une collaboration très réussie du secteur public et privé qui a pour objectif de sauver et d’améliorer la vie des citoyens les plus jeunes et les plus vulnérables du monde », a noté Alan Gillespie, Président de l’IFFIm.

« Nous avons aussi l’opportunité de démontrer une nouvelle modalité de financement du développement international, en nous attaquant à des problèmes en apparence insolubles des pays pauvres avec un modèle de financement qui a fait ses preuves sur les marchés des capitaux », a-t-il ajouté.

GAVI a prouvé que, pour être efficace, l’aide au développement doit cibler ses ressources et insuffler de la souplesse dans le processus.

« Depuis sa création, GAVI et ses partenaires ont aidé à sauver plus de 1,7 million de vies », a rappelé Julian Lob-Levyt, Secrétaire exécutif de l’Alliance GAVI. « Je rends hommage à l’extraordinaire engagement des pays donateurs et des partenaires qui ont rendu possibles ces progrès et qui soutiennent l’IFFIm. »

Néanmoins, la tâche est loin d’être achevée. Chaque année, plus de 27 millions d’enfants ne sont toujours pas protégés par la vaccination. En conséquence, la morbidité due à des maladies évitables dans les pays en développement est neuf fois plus élevée que dans les pays riches.

« Même avec les ressources de l’IFFIm, il reste à combler un vaste déficit de 11 à 15 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour parvenir à une couverture vaccinale de 90% dans les pays partenaires de GAVI. Si nous trouvons ces fonds, nous pourrons sauver dix millions de vies supplémentaires pendant la prochaine décennie », a précisé le Dr Lob-Levyt.

« Le lancement de l’IFFIm est une étape émouvante qui fera date. Chaque obligation vendue permettra de vacciner davantage d’enfants et de sauver davantage de vies », a affirmé Bill Gates, co-Président de la Fondation Bill & Melinda Gates et qui a engagé 1,5 milliard de dollars en faveur de GAVI. « Je félicite le Royaume-Uni, l’Espagne, la France, l’Italie, la Norvège et la Suède pour avoir soutenu cette initiative et Gordon Brown pour avoir transformé l’idée de l’IFFIm en une réalité. »

Les recettes des premières obligations financeront les programmes de vaccination de GAVI. Plus précisément, les fonds serviront à :

  • Soutenir de nouveaux vaccins
    Les pays réunissant les conditions requises pourront se procurer des vaccins sous-utilisés ou récemment mis sur le marché afin de lutter contre des maladies responsables d’une proportion importante de la mortalité des enfants.
  • Renforcer les services de vaccination
    L’extension de la couverture vaccinale dans les pays les plus pauvres exigera des investissements substantiels en faveur des systèmes de santé qui administrent les vaccins. Les pays pourront utiliser les ressources de l’IFFIm pour lever les obstacles systémiques, ce qui donnera aux services de santé les moyens d’assurer des prestations plus complètes.
  • Financer des campagnes de vaccination antirougeoleuse et antitétanique
    Pour diminuer rapidement les taux de mortalité, des activités supplémentaires de vaccination seront financées dans les pays où les besoins sont les plus grands, par exemple des campagnes de vaccination de masse contre la rougeole et le tétanos. Ces campagnes seront conçues et appliquées avec l’objectif supplémentaire de renforcer les services de santé et de vaccination de routine.
  • Créer un stock de vaccin antipoliomyélitique
    Lorsque la poliomyélite aura été éradiquée de la planète, un stock de vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) sera nécessaire comme « police d’assurance » afin de se prémunir contre toute réapparition future de la maladie. GAVI fournira le financement requis pour garantir un approvisionnement approprié du vaccin.

Les recettes serviront à étendre les programmes de l’Alliance GAVI, à stimuler la vaccination et à renforcer les systèmes de santé afin de sauver la vie de millions d’enfants parmi les plus pauvres du monde

Londres, 7 novembre 2006 - Les activités de vaccination des enfants dans les pays les plus pauvres du monde ont reçu aujourd’hui un encouragement de poids avec le lancement de l’émission inaugurale d’obligations de la Facilité internationale de financement pour la vaccination (International Finance Facility for Immunisation – IFFIm). Ces obligations sont cotées AAA/Aaa/AAA.

L’IFFIm est une nouvelle institution internationale de développement destinée à accélérer la disponibilité des fonds qui seront utilisés pour des programmes de santé et de vaccination par le biais de l’Alliance GAVI dans 70 des pays les plus pauvres du monde.

Le succès de GAVI ces cinq dernières années a incité six pays européens – le Royaume-Uni, l’Espagne, la France, l’Italie, la Norvège et la Suède – à contracter des engagements juridiquement contraignants en faveur de l’IFFIm. Avec ces engagements, l’IFFIm prévoit de mobiliser 4 milliards de dollars au cours des dix prochaines années sur les marchés internationaux des capitaux afin de soutenir les programmes de vaccination et de santé de GAVI dans les pays en développement, ce qui contribuera à sauver jusqu’à 10 millions de vies.  

En investissant la majorité des ressources de l’IFFIm en début de période, cette institution novatrice de financement relèvera sensiblement le flux de ressources afin de garantir un financement fiable et prévisible pour les programmes de vaccination et les systèmes de santé. Les nouvelles ressources permettront à l’Alliance GAVI de progresser en se fondant sur ses succès et de vacciner plus de 500 millions d’enfants contre des maladies évitables par la vaccination avant 2015.  

Lorsqu’il a annoncé l’émission obligataire, Gordon Brown, Chancelier de l’Échiquier du Royaume-Uni, a déclaré : « L’an dernier, des millions de personnes ont soutenu la campagne ‘Make Poverty History’ (Faire de la pauvreté une histoire ancienne), et maintenant nous pouvons leur dire : nous tenons les promesses que nous avons faites, vos espoirs deviennent une réalité, et ils permettront de sauver la vie de millions de jeunes enfants. »

« L’IFFIm représente une approche sans précédent du financement du développement. C’est la première fois que des obligations sont émises pour financer un objectif précis relatif à la santé et à la vaccination. La création de l’IFFIm donne aux investisseurs l’occasion de participer à l’élargissement d’une collaboration très réussie du secteur public et privé qui a pour objectif de sauver et d’améliorer la vie des citoyens les plus jeunes et les plus vulnérables du monde », a noté Alan Gillespie, Président de l’IFFIm.

« Nous avons aussi l’opportunité de démontrer une nouvelle modalité de financement du développement international, en nous attaquant à des problèmes en apparence insolubles des pays pauvres avec un modèle de financement qui a fait ses preuves sur les marchés des capitaux », a-t-il ajouté.

GAVI a prouvé que, pour être efficace, l’aide au développement doit cibler ses ressources et insuffler de la souplesse dans le processus.

« Depuis sa création, GAVI et ses partenaires ont aidé à sauver plus de 1,7 million de vies », a rappelé Julian Lob-Levyt, Secrétaire exécutif de l’Alliance GAVI. « Je rends hommage à l’extraordinaire engagement des pays donateurs et des partenaires qui ont rendu possibles ces progrès et qui soutiennent l’IFFIm. »

Néanmoins, la tâche est loin d’être achevée. Chaque année, plus de 27 millions d’enfants ne sont toujours pas protégés par la vaccination. En conséquence, la morbidité due à des maladies évitables dans les pays en développement est neuf fois plus élevée que dans les pays riches.

« Même avec les ressources de l’IFFIm, il reste à combler un vaste déficit de 11 à 15 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour parvenir à une couverture vaccinale de 90% dans les pays partenaires de GAVI. Si nous trouvons ces fonds, nous pourrons sauver dix millions de vies supplémentaires pendant la prochaine décennie », a précisé le Dr Lob-Levyt.

« Le lancement de l’IFFIm est une étape émouvante qui fera date. Chaque obligation vendue permettra de vacciner davantage d’enfants et de sauver davantage de vies », a affirmé Bill Gates, co-Président de la Fondation Bill & Melinda Gates et qui a engagé 1,5 milliard de dollars en faveur de GAVI. « Je félicite le Royaume-Uni, l’Espagne, la France, l’Italie, la Norvège et la Suède pour avoir soutenu cette initiative et Gordon Brown pour avoir transformé l’idée de l’IFFIm en une réalité. »

Les recettes des premières obligations financeront les programmes de vaccination de GAVI. Plus précisément, les fonds serviront à :

  • Soutenir de nouveaux vaccins
    Les pays réunissant les conditions requises pourront se procurer des vaccins sous-utilisés ou récemment mis sur le marché afin de lutter contre des maladies responsables d’une proportion importante de la mortalité des enfants.
  • Renforcer les services de vaccination
    L’extension de la couverture vaccinale dans les pays les plus pauvres exigera des investissements substantiels en faveur des systèmes de santé qui administrent les vaccins. Les pays pourront utiliser les ressources de l’IFFIm pour lever les obstacles systémiques, ce qui donnera aux services de santé les moyens d’assurer des prestations plus complètes.
  • Financer des campagnes de vaccination antirougeoleuse et antitétanique
    Pour diminuer rapidement les taux de mortalité, des activités supplémentaires de vaccination seront financées dans les pays où les besoins sont les plus grands, par exemple des campagnes de vaccination de masse contre la rougeole et le tétanos. Ces campagnes seront conçues et appliquées avec l’objectif supplémentaire de renforcer les services de santé et de vaccination de routine.
  • Créer un stock de vaccin antipoliomyélitique
    Lorsque la poliomyélite aura été éradiquée de la planète, un stock de vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) sera nécessaire comme « police d’assurance » afin de se prémunir contre toute réapparition future de la maladie. GAVI fournira le financement requis pour garantir un approvisionnement approprié du vaccin.

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