GAVI Alliance respecte sa promesse de lutter contre la pneumonie et la diarrhée

Sudan rota rollout - Dr treats child 21082011

En juillet 2011, le Soudan est devenu le premier pays africain à introduire le vaccin antirotavirus grâce au financement de GAVI – seulement deux ans après la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé d’inclure la vaccination antirotavirus dans tous les programmes nationaux de vaccination. Source : GAVI/2011.

Genève, 27 septembre 2011 – GAVI Alliance s’est engagée aujourd’hui à financer l’introduction des vaccins antirotavirus et antipneumococciques dans 16 et 18 nouveaux pays en développement respectivement – une étape majeure en faveur de la protection des enfants contre la diarrhée sévère et la pneumonie, les deux maladies infantiles les plus meurtrières.

L’annonce faite aujourd’hui confirme que 12 nouveaux pays du continent africain emboîteront le pas au Soudan, premier pays africain à avoir introduit le vaccin contre le rotavirus.

« Grâce aux donateurs et autres partenaires, GAVI Alliance est aujourd’hui en mesure de protéger un plus grand nombre d’enfants de pays en développement contre les infections à rotavirus, les maladies pneumococciques et autres maladies mortelles, bien qu’évitables », a déclaré le Dr Seth Berkley, PDG de GAVI.

« L’incidence élevée des infections à rotavirus et à pneumocoques a des conséquences particulièrement dévastatrices en Afrique. Les vaccins y auront un impact plus important en termes de vies sauvées, mais aussi en termes de vies menées en bonne santé », a-t-il ajouté. « La vaccination est un moyen incontournable pour améliorer la santé. Les personnes en bonne santé sont plus productives et contribuent au dynamisme de la croissance économique ».

GAVI répond à une demande croissante de soutien pour l’introduction de nouveaux vaccins et hier, lundi, son Comité exécutif a approuvé la candidature de 37 nouveaux pays (dont 24 pays d’Afrique) – 16 pour le vaccin antirotavirus, 18 pour le vaccin antipneumococcique, 5 pour le vaccin pentavalent et 12 pour d’autres types de vaccins (voir l’annexe pour la liste détaillée des pays approuvés – certains pays pourront prétendre à un soutien pour plusieurs vaccins).

Le rotavirus est la principale cause de diarrhée sévère chez les enfants de moins de cinq ans. Il tue plus d’un demi-million d’enfants chaque année dans le monde et provoque des maladies chez des millions d’autres. Près de la moitié des décès dus au rotavirus surviennent en Afrique, où l’accès à un traitement contre les diarrhées sévères à rotavirus est très limité, voire inexistant.

La maladie à pneumocoques est la cause la plus commune de pneumonie, de méningite et de septicémie. Plus d’un demi-million d’enfants meurent chaque année dans le monde d’une maladie pneumococcique, pour la plupart en Afrique et en Asie. 18 nouveaux pays (dont 12 en Afrique) bénéficieront donc d’un soutien de GAVI pour l’introduction du vaccin antipneumococcique. Ce chiffre porte à 37 le nombre total de pays bénéficiant d’un soutien de GAVI depuis que l’introduction de ce vaccin dans les pays réunissant les conditions requises par l’Alliance a débuté en décembre 2010 au Nicaragua.

D’ici 2015, GAVI et ses partenaires se sont engagés à soutenir l’introduction du vaccin antirotavirus dans plus de 40 pays en développement et à vacciner plus de 50 millions d’enfants. Outre le Soudan, le Nicaragua, la Bolivie, le Guyana et le Honduras ont déjà introduit les vaccins antirotavirus dans leurs programmes nationaux grâce au soutien de GAVI.

« Le nombre élevé de candidatures approuvées au soutien pour l’introduction de nouveaux vaccins lors de cette dernière série vient renforcer les efforts déjà déployés pour prévenir les décès infantiles dus à des maladies évitables par la vaccination », a indiqué le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « Pour faire face à cette augmentation croissante de la demande, l’OMS continuera de soutenir les pays qui souhaitent accéder à ces nouveaux vaccins : promouvoir une prise de décision éclairée quant à leur introduction et planifier, coordonner, suivre et évaluer les programmes nationaux de vaccination ».

« Ces nouveaux vaccins permettront d’éviter que des millions d’enfants meurent victimes de pneumonie et de diarrhée, les deux maladies les plus meurtrières chez les enfants de moins de cinq ans », a expliqué Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. « Nous nous devons de protéger la santé des enfants les plus vulnérables, pour lesquels la vaccination peut véritablement changer le cours des choses, en particulier si elle est combinée à une alimentation équilibrée ou à une meilleure hygiène de vie, par exemple ».
« Les vaccins représentent l’un des meilleurs investissements à long terme pour éviter les maladies et donner aux enfants un bon départ dans la vie », a déclaré le Dr Rajeev Venkayya, Directeur de l’Accès aux Vaccins au sein de la Fondation Bill & Melinda Gates. « Nous devons travailler ensemble pour assurer à tous les enfants, que ce soit dans les pays riches ou les pays pauvres, un accès équitable à la vaccination ».

Les vaccins antirotavirus se sont révélés très efficaces pour réduire l’incidence des diarrhées sévères, voire fatales, et ont permis de sauver la vie de milliers d’enfants. Selon de récentes études, les vaccins antirotavirus améliorent la santé des enfants et réduisent nettement leur mortalité. Par exemple, avant l’introduction de ces vaccins au Mexique en 2006, la moitié des décès d’enfants étaient directement imputables à la diarrhée infantile à rotavirus. Aujourd’hui, le pays est parvenu de façon remarquable à réduire de 46 % le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans dus à la diarrhée.

GAVI et ses partenaires prévoient par ailleurs d’introduire les vaccins antipneumococciques dans plus de 40 pays et de vacciner plus de 90 millions d’enfants d’ici 2015.

GAVI Alliance respecte sa promesse de lutter contre la pneumonie et la diarrhée

Sudan rota rollout - Dr treats child 21082011

En juillet 2011, le Soudan est devenu le premier pays africain à introduire le vaccin antirotavirus grâce au financement de GAVI – seulement deux ans après la recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé d’inclure la vaccination antirotavirus dans tous les programmes nationaux de vaccination. Source : GAVI/2011.

Genève, 27 septembre 2011 – GAVI Alliance s’est engagée aujourd’hui à financer l’introduction des vaccins antirotavirus et antipneumococciques dans 16 et 18 nouveaux pays en développement respectivement – une étape majeure en faveur de la protection des enfants contre la diarrhée sévère et la pneumonie, les deux maladies infantiles les plus meurtrières.

L’annonce faite aujourd’hui confirme que 12 nouveaux pays du continent africain emboîteront le pas au Soudan, premier pays africain à avoir introduit le vaccin contre le rotavirus.

« Grâce aux donateurs et autres partenaires, GAVI Alliance est aujourd’hui en mesure de protéger un plus grand nombre d’enfants de pays en développement contre les infections à rotavirus, les maladies pneumococciques et autres maladies mortelles, bien qu’évitables », a déclaré le Dr Seth Berkley, PDG de GAVI.

« L’incidence élevée des infections à rotavirus et à pneumocoques a des conséquences particulièrement dévastatrices en Afrique. Les vaccins y auront un impact plus important en termes de vies sauvées, mais aussi en termes de vies menées en bonne santé », a-t-il ajouté. « La vaccination est un moyen incontournable pour améliorer la santé. Les personnes en bonne santé sont plus productives et contribuent au dynamisme de la croissance économique ».

GAVI répond à une demande croissante de soutien pour l’introduction de nouveaux vaccins et hier, lundi, son Comité exécutif a approuvé la candidature de 37 nouveaux pays (dont 24 pays d’Afrique) – 16 pour le vaccin antirotavirus, 18 pour le vaccin antipneumococcique, 5 pour le vaccin pentavalent et 12 pour d’autres types de vaccins (voir l’annexe pour la liste détaillée des pays approuvés – certains pays pourront prétendre à un soutien pour plusieurs vaccins).

Le rotavirus est la principale cause de diarrhée sévère chez les enfants de moins de cinq ans. Il tue plus d’un demi-million d’enfants chaque année dans le monde et provoque des maladies chez des millions d’autres. Près de la moitié des décès dus au rotavirus surviennent en Afrique, où l’accès à un traitement contre les diarrhées sévères à rotavirus est très limité, voire inexistant.

La maladie à pneumocoques est la cause la plus commune de pneumonie, de méningite et de septicémie. Plus d’un demi-million d’enfants meurent chaque année dans le monde d’une maladie pneumococcique, pour la plupart en Afrique et en Asie. 18 nouveaux pays (dont 12 en Afrique) bénéficieront donc d’un soutien de GAVI pour l’introduction du vaccin antipneumococcique. Ce chiffre porte à 37 le nombre total de pays bénéficiant d’un soutien de GAVI depuis que l’introduction de ce vaccin dans les pays réunissant les conditions requises par l’Alliance a débuté en décembre 2010 au Nicaragua.

D’ici 2015, GAVI et ses partenaires se sont engagés à soutenir l’introduction du vaccin antirotavirus dans plus de 40 pays en développement et à vacciner plus de 50 millions d’enfants. Outre le Soudan, le Nicaragua, la Bolivie, le Guyana et le Honduras ont déjà introduit les vaccins antirotavirus dans leurs programmes nationaux grâce au soutien de GAVI.

« Le nombre élevé de candidatures approuvées au soutien pour l’introduction de nouveaux vaccins lors de cette dernière série vient renforcer les efforts déjà déployés pour prévenir les décès infantiles dus à des maladies évitables par la vaccination », a indiqué le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’OMS. « Pour faire face à cette augmentation croissante de la demande, l’OMS continuera de soutenir les pays qui souhaitent accéder à ces nouveaux vaccins : promouvoir une prise de décision éclairée quant à leur introduction et planifier, coordonner, suivre et évaluer les programmes nationaux de vaccination ».

« Ces nouveaux vaccins permettront d’éviter que des millions d’enfants meurent victimes de pneumonie et de diarrhée, les deux maladies les plus meurtrières chez les enfants de moins de cinq ans », a expliqué Anthony Lake, Directeur général de l’UNICEF. « Nous nous devons de protéger la santé des enfants les plus vulnérables, pour lesquels la vaccination peut véritablement changer le cours des choses, en particulier si elle est combinée à une alimentation équilibrée ou à une meilleure hygiène de vie, par exemple ».
« Les vaccins représentent l’un des meilleurs investissements à long terme pour éviter les maladies et donner aux enfants un bon départ dans la vie », a déclaré le Dr Rajeev Venkayya, Directeur de l’Accès aux Vaccins au sein de la Fondation Bill & Melinda Gates. « Nous devons travailler ensemble pour assurer à tous les enfants, que ce soit dans les pays riches ou les pays pauvres, un accès équitable à la vaccination ».

Les vaccins antirotavirus se sont révélés très efficaces pour réduire l’incidence des diarrhées sévères, voire fatales, et ont permis de sauver la vie de milliers d’enfants. Selon de récentes études, les vaccins antirotavirus améliorent la santé des enfants et réduisent nettement leur mortalité. Par exemple, avant l’introduction de ces vaccins au Mexique en 2006, la moitié des décès d’enfants étaient directement imputables à la diarrhée infantile à rotavirus. Aujourd’hui, le pays est parvenu de façon remarquable à réduire de 46 % le nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans dus à la diarrhée.

GAVI et ses partenaires prévoient par ailleurs d’introduire les vaccins antipneumococciques dans plus de 40 pays et de vacciner plus de 90 millions d’enfants d’ici 2015.

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