Une infirmière vaccine un enfant avec le vaccin inactif contre la polio dans le centre de santé de Ngbaka à Kinshasa, République démocratique du Congo. Crédit : Gavi/2015/Phil Moore.
Genève, le 7 juin 2018 - Aujourd'hui, le Conseil d’administration approuvé le fait que Gavi utilise ses fonds en 2019 et 2020 pour le financement du vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI), dans le but d’éradiquer durablement la poliomyélite.
« La poliomyélite constituera toujours une menace tant qu’il restera un seul enfant non protégé contre cette maladie invalidante », a déclaré le Dr Ngozi Okonjo-Iweala, Présidente du conseil d'administration de Gavi. « C’est pourquoi la vaccination de tous les enfants sans exception constitue la pierre angulaire de l'effort d'éradication de la poliomyélite. L’introduction du VPI dans tous les pays, de manière à interrompre totalement et durablement la transmission de la maladie, représente une avancée importante, et Gavi, l’Alliance mondiale du Vaccin, est fière d’y contribuer. »
En 2013, le Conseil d’administration de Gavi avait approuvé le soutien à l'introduction du VPI dans les 70 pays bénéficiant de son aide, dérogeant à un certain nombre de ses règles pour permettre d’accélérer cette introduction. En juin 2017, ce soutien, avec les dérogations qui l’accompagnent, avait été prolongé jusqu'en 2020 sous réserve de la mise à disposition d'un financement supplémentaire par l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP). L'IMEP était entièrement financée jusqu'en 2018. Mais le poliovirus sauvage continuant à circuler en 2018, l'éradication a été repoussée à 2021 au plus tôt, ce qui pose un problème quant au financement fourni par l'IMEP. En conséquence, le Conseil de surveillance de la poliomyélite de l'IMEP a demandé à Gavi de l’aider financièrement à partir de ses fonds propres pour la dernière ligne droite vers l'éradication.
L’introduction du VPI dans tous les pays, de manière à interrompre totalement et durablement la transmission de la maladie, représente une avancée importante, et Gavi, l’Alliance mondiale du Vaccin, est fière d’y contribuer.
Dr Ngozi Okonjo-Iweala, Présidente du conseil d'administration de Gavi
« Cet élan planétaire pour éradiquer la poliomyélite a permis des progrès extraordinaires » a reconnu le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi. « La bonne nouvelle, c’est que l’on ne compte plus que quelques cas de poliomyélite due au virus sauvage à travers le monde - 10 cas, dans deux pays. Mais la poliomyélite reste toutefois endémique dans trois pays : l'Afghanistan, le Pakistan et le Nigéria. Par ailleurs, la poliomyélite d'origine vaccinale continue à circuler dans d'autres pays. Sans ce soutien supplémentaire exceptionnel de Gavi, le programme de vaccination avec le vaccin inactivé VPI risquait de ne pas pouvoir être entièrement financé, ce qui aurait repoussé encore le jour où nous pourrons enfin annoncer la disparition de cette terrible maladie. »
L'éradication de la poliomyélite devrait générer des bénéfices considérables non seulement en termes de santé, mais aussi en termes d’économie : l’éradication devrait permettre d’économiser près de 50 milliards de dollars d’ici 2035. Mais le plus important, c’est que si nous réussissons, aucun enfant ne souffrira plus jamais des terribles conséquences de la poliomyélite : la paralysie à vie.
Gavi estime que son soutien au vaccin polio inactivé en 2019 et 2020 devrait s'élever à environ 200 millions de dollars (USD). Lors de sa prochaine réunion qui aura lieu en novembre 2018, le Conseil d’administration de Gavi décidera s’il convient ou non de soutenir le VPI après 2020 dans le cadre de sa nouvelle stratégie d’investissement en faveur de la vaccination.
Par ailleurs, le Conseil d'administration de Gavi a approuvé aujourd'hui une liste restreinte de vaccins dont la possibilité de financement sera étudiée lors de la prochaine réunion du Conseil. Il s’agit du vaccin conjugué multivalent contre le méningocoque, du vaccin contre l'hépatite B administré en une dose à la naissance, des vaccins contre le choléra, la diphtérie, le tétanos et des rappels avec les vaccins contenant la valence coqueluche (DTC), des vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS) et contre la rage. Un panorama des initiatives en matière de préparation à la pandémie de grippe ciblant les pays en développement sera également présenté en novembre au Conseil d’administration.
Le Conseil d’administration a également accepté aujourd'hui de prolonger jusqu'à la fin de l’année 2019 le soutien de Gavi au stock mondial de vaccin contre le choléra. Il s'agit d'assurer la continuité à court terme de ce stock d’urgence en attendant la décision sur un soutien à long terme de l'utilisation préventive du vaccin oral contre le choléra, décision qui devrait être prise avant la fin de cette année dans le cadre de la stratégie d'investissement en faveur de la vaccination. Cela représente un financement supplémentaire d’un montant de 52 millions de dollars. Le Conseil d’administration a également approuvé le fait que les pays soutenus par Gavi qui introduisent le vaccin antipneumococcique (PCV) en routine puissent prétendre à une aide pour les campagnes de vaccination de rattrapage chez les enfants âgés de un à cinq ans. Cela correspond à un financement d’environ 19 millions de dollars pour la période 2018-2020.
Le Conseil d'administration de Gavi. Crédit : Gavi/2018/Jay Louvion.
Le Conseil de Gavi a approuvé une prolongation exceptionnelle de l’aide accordée au Nigeria jusqu'en 2028, ce qui pourrait permettre de prévenir plus d'un million de décès dus à des maladies évitables par la vaccination dans le pays.
« Avec 4,3 millions d'enfants sous-vaccinés, le Nigéria est le pays au monde où l’on compte le plus grand nombre d'enfants qui ne sont pas totalement protégés contre les maladies mortelles évitables par la vaccination. C’est également une des causes des épidémies importantes qui affectent le pays, notamment les épidémies récentes de fièvre jaune, de méningite et de choléra », a affirmé le Dr Berkley. « Ce soutien est crucial pour que les enfants de tout le pays puissent recevoir les vaccins dont ils ont désespérément besoin, et il permettra de renforcer le système de santé primaire et de construire une société plus saine et finalement une économie plus forte pour le pays le plus peuplé d'Afrique. »
Le soutien de Gavi au Nigéria devrait prendre fin en 2021. Mais le taux de vaccination y est l’un des plus bas au monde : actuellement deux enfants sur trois ne reçoivent pas un cycle complet de vaccination de base. Reconnaissant que la pérennité du programme de vaccination du Nigéria est menacée, de même que la sécurité sanitaire de la région et, plus important encore, la santé des enfants nigérians, le Conseil d’administration de Gavi a approuvé une prolongation exceptionnelle du soutien. Cette décision repose sur l’existence d’un plan de sortie de l’aide de Gavi (ou plan de de ‘transition’) solidement établi conjointement par l'Alliance et le gouvernement du Nigéria.
Ce soutien est crucial pour que les enfants de tout le pays puissent recevoir les vaccins dont ils ont désespérément besoin, et il permettra de renforcer le système de santé primaire et de construire une société plus saine et finalement une économie plus forte pour le pays le plus peuplé d'Afrique.
Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi
Le Conseil d'administration de Gavi a souligné que ce soutien est subordonné au respect de ses engagements par le gouvernement du Nigéria et à un suivi étroit des progrès qui seront évalués selon un cadre de responsabilisation détaillé. Le gouvernement du Nigeria s'est engagé à investir près de 2 milliards de dollars pour financer ses vaccins au cours des 10 prochaines années. Le soutien financier de Gavi s’élèvera à 1 milliard de dollars environ pour la période 2018-2028, soit 773 millions de dollars pour le financement des vaccins et jusqu’à 260 millions de dollars pour le renforcement du système de santé.
Enfin, le Conseil d'administration de Gavi a également approuvé un soutien pouvant aller jusqu’à 30 millions de dollars pour l'Angola, la République du Congo et le Timor-Leste. Ces pays sont sortis du soutien de Gavi à la fin de 2017, mais les difficultés rencontrées par leurs programmes risquent de laisser des milliers d'enfants sans protection contre les maladies évitables par la vaccination. Le Conseil d'administration de Gavi a approuvé un premier ensemble de mesures pour faire face à ces risques critiques qui pourraient compromettre la pérennité de leurs programmes de vaccination.
À ce jour, 16 pays ont achevé leur période de transition et ne bénéficient plus du soutien de Gavi. Tous financent maintenant intégralement leur programme de vaccination et la plupart sont en bonne voie de pérenniser les progrès déjà accomplis. Ces pays peuvent toutefois solliciter une nouvelle aide auprès de Gavi si leur revenu national brut (RNB) par habitant est inférieur ou égal à 1 580 dollars en moyenne sur les trois années précédentes. Au-dessus de ce seuil, ils commencent leur ‘transition’ vers l’arrêt soutien de Gavi : le montant qu'ils doivent payer pour leurs vaccins augmente progressivement, et au bout de cinq ans, ils doivent financer 100% de leurs propres programmes de vaccination.
Gavi, l’Alliance du Vaccin, est soutenue par les gouvernements des pays donateurs (Afrique du Sud, Allemagne, Arabie Saoudite, Australie, Brésil, Canada, Chine, République de Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Inde, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Norvège, Oman, Pays-Bas, Qatar, Royaume-Uni, Russie et Suède), la Commission européenne, Alwaleed Philanthropies, le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), la Fondation Bill & Melinda Gates et Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, ainsi que des partenaires privés et institutionnels (Absolute Return for Kids, Anglo American plc., la Children’s Investment Fund Foundation, China Merchants Group, Comic Relief, Deutsche Post DHL, la Fondation ELMA pour les vaccins et la vaccination, Girl Effect, la Fédération internationale des répartiteurs pharmaceutiques (IFPW), the Gulf Youth Alliance, JP Morgan, la Fondation « la Caixa », LDS Charities, la Fondation du Lions Clubs International, Majid Al Futtaim, Philips, Unilever, UPS et Vodafone).
Cliquer pour consulter la liste complète des donateurs (anglais).
Une infirmière vaccine un enfant avec le vaccin inactif contre la polio dans le centre de santé de Ngbaka à Kinshasa, République démocratique du Congo. Crédit : Gavi/2015/Phil Moore.
Genève, le 7 juin 2018 - Aujourd'hui, le Conseil d’administration approuvé le fait que Gavi utilise ses fonds en 2019 et 2020 pour le financement du vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI), dans le but d’éradiquer durablement la poliomyélite.
« La poliomyélite constituera toujours une menace tant qu’il restera un seul enfant non protégé contre cette maladie invalidante », a déclaré le Dr Ngozi Okonjo-Iweala, Présidente du conseil d'administration de Gavi. « C’est pourquoi la vaccination de tous les enfants sans exception constitue la pierre angulaire de l'effort d'éradication de la poliomyélite. L’introduction du VPI dans tous les pays, de manière à interrompre totalement et durablement la transmission de la maladie, représente une avancée importante, et Gavi, l’Alliance mondiale du Vaccin, est fière d’y contribuer. »
En 2013, le Conseil d’administration de Gavi avait approuvé le soutien à l'introduction du VPI dans les 70 pays bénéficiant de son aide, dérogeant à un certain nombre de ses règles pour permettre d’accélérer cette introduction. En juin 2017, ce soutien, avec les dérogations qui l’accompagnent, avait été prolongé jusqu'en 2020 sous réserve de la mise à disposition d'un financement supplémentaire par l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite (IMEP). L'IMEP était entièrement financée jusqu'en 2018. Mais le poliovirus sauvage continuant à circuler en 2018, l'éradication a été repoussée à 2021 au plus tôt, ce qui pose un problème quant au financement fourni par l'IMEP. En conséquence, le Conseil de surveillance de la poliomyélite de l'IMEP a demandé à Gavi de l’aider financièrement à partir de ses fonds propres pour la dernière ligne droite vers l'éradication.
L’introduction du VPI dans tous les pays, de manière à interrompre totalement et durablement la transmission de la maladie, représente une avancée importante, et Gavi, l’Alliance mondiale du Vaccin, est fière d’y contribuer.
Dr Ngozi Okonjo-Iweala, Présidente du conseil d'administration de Gavi
« Cet élan planétaire pour éradiquer la poliomyélite a permis des progrès extraordinaires » a reconnu le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi. « La bonne nouvelle, c’est que l’on ne compte plus que quelques cas de poliomyélite due au virus sauvage à travers le monde - 10 cas, dans deux pays. Mais la poliomyélite reste toutefois endémique dans trois pays : l'Afghanistan, le Pakistan et le Nigéria. Par ailleurs, la poliomyélite d'origine vaccinale continue à circuler dans d'autres pays. Sans ce soutien supplémentaire exceptionnel de Gavi, le programme de vaccination avec le vaccin inactivé VPI risquait de ne pas pouvoir être entièrement financé, ce qui aurait repoussé encore le jour où nous pourrons enfin annoncer la disparition de cette terrible maladie. »
L'éradication de la poliomyélite devrait générer des bénéfices considérables non seulement en termes de santé, mais aussi en termes d’économie : l’éradication devrait permettre d’économiser près de 50 milliards de dollars d’ici 2035. Mais le plus important, c’est que si nous réussissons, aucun enfant ne souffrira plus jamais des terribles conséquences de la poliomyélite : la paralysie à vie.
Gavi estime que son soutien au vaccin polio inactivé en 2019 et 2020 devrait s'élever à environ 200 millions de dollars (USD). Lors de sa prochaine réunion qui aura lieu en novembre 2018, le Conseil d’administration de Gavi décidera s’il convient ou non de soutenir le VPI après 2020 dans le cadre de sa nouvelle stratégie d’investissement en faveur de la vaccination.
Par ailleurs, le Conseil d'administration de Gavi a approuvé aujourd'hui une liste restreinte de vaccins dont la possibilité de financement sera étudiée lors de la prochaine réunion du Conseil. Il s’agit du vaccin conjugué multivalent contre le méningocoque, du vaccin contre l'hépatite B administré en une dose à la naissance, des vaccins contre le choléra, la diphtérie, le tétanos et des rappels avec les vaccins contenant la valence coqueluche (DTC), des vaccins contre le virus respiratoire syncytial (VRS) et contre la rage. Un panorama des initiatives en matière de préparation à la pandémie de grippe ciblant les pays en développement sera également présenté en novembre au Conseil d’administration.
Le Conseil d’administration a également accepté aujourd'hui de prolonger jusqu'à la fin de l’année 2019 le soutien de Gavi au stock mondial de vaccin contre le choléra. Il s'agit d'assurer la continuité à court terme de ce stock d’urgence en attendant la décision sur un soutien à long terme de l'utilisation préventive du vaccin oral contre le choléra, décision qui devrait être prise avant la fin de cette année dans le cadre de la stratégie d'investissement en faveur de la vaccination. Cela représente un financement supplémentaire d’un montant de 52 millions de dollars. Le Conseil d’administration a également approuvé le fait que les pays soutenus par Gavi qui introduisent le vaccin antipneumococcique (PCV) en routine puissent prétendre à une aide pour les campagnes de vaccination de rattrapage chez les enfants âgés de un à cinq ans. Cela correspond à un financement d’environ 19 millions de dollars pour la période 2018-2020.
Le Conseil d'administration de Gavi. Crédit : Gavi/2018/Jay Louvion.
Le Conseil de Gavi a approuvé une prolongation exceptionnelle de l’aide accordée au Nigeria jusqu'en 2028, ce qui pourrait permettre de prévenir plus d'un million de décès dus à des maladies évitables par la vaccination dans le pays.
« Avec 4,3 millions d'enfants sous-vaccinés, le Nigéria est le pays au monde où l’on compte le plus grand nombre d'enfants qui ne sont pas totalement protégés contre les maladies mortelles évitables par la vaccination. C’est également une des causes des épidémies importantes qui affectent le pays, notamment les épidémies récentes de fièvre jaune, de méningite et de choléra », a affirmé le Dr Berkley. « Ce soutien est crucial pour que les enfants de tout le pays puissent recevoir les vaccins dont ils ont désespérément besoin, et il permettra de renforcer le système de santé primaire et de construire une société plus saine et finalement une économie plus forte pour le pays le plus peuplé d'Afrique. »
Le soutien de Gavi au Nigéria devrait prendre fin en 2021. Mais le taux de vaccination y est l’un des plus bas au monde : actuellement deux enfants sur trois ne reçoivent pas un cycle complet de vaccination de base. Reconnaissant que la pérennité du programme de vaccination du Nigéria est menacée, de même que la sécurité sanitaire de la région et, plus important encore, la santé des enfants nigérians, le Conseil d’administration de Gavi a approuvé une prolongation exceptionnelle du soutien. Cette décision repose sur l’existence d’un plan de sortie de l’aide de Gavi (ou plan de de ‘transition’) solidement établi conjointement par l'Alliance et le gouvernement du Nigéria.
Ce soutien est crucial pour que les enfants de tout le pays puissent recevoir les vaccins dont ils ont désespérément besoin, et il permettra de renforcer le système de santé primaire et de construire une société plus saine et finalement une économie plus forte pour le pays le plus peuplé d'Afrique.
Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi
Le Conseil d'administration de Gavi a souligné que ce soutien est subordonné au respect de ses engagements par le gouvernement du Nigéria et à un suivi étroit des progrès qui seront évalués selon un cadre de responsabilisation détaillé. Le gouvernement du Nigeria s'est engagé à investir près de 2 milliards de dollars pour financer ses vaccins au cours des 10 prochaines années. Le soutien financier de Gavi s’élèvera à 1 milliard de dollars environ pour la période 2018-2028, soit 773 millions de dollars pour le financement des vaccins et jusqu’à 260 millions de dollars pour le renforcement du système de santé.
Enfin, le Conseil d'administration de Gavi a également approuvé un soutien pouvant aller jusqu’à 30 millions de dollars pour l'Angola, la République du Congo et le Timor-Leste. Ces pays sont sortis du soutien de Gavi à la fin de 2017, mais les difficultés rencontrées par leurs programmes risquent de laisser des milliers d'enfants sans protection contre les maladies évitables par la vaccination. Le Conseil d'administration de Gavi a approuvé un premier ensemble de mesures pour faire face à ces risques critiques qui pourraient compromettre la pérennité de leurs programmes de vaccination.
À ce jour, 16 pays ont achevé leur période de transition et ne bénéficient plus du soutien de Gavi. Tous financent maintenant intégralement leur programme de vaccination et la plupart sont en bonne voie de pérenniser les progrès déjà accomplis. Ces pays peuvent toutefois solliciter une nouvelle aide auprès de Gavi si leur revenu national brut (RNB) par habitant est inférieur ou égal à 1 580 dollars en moyenne sur les trois années précédentes. Au-dessus de ce seuil, ils commencent leur ‘transition’ vers l’arrêt soutien de Gavi : le montant qu'ils doivent payer pour leurs vaccins augmente progressivement, et au bout de cinq ans, ils doivent financer 100% de leurs propres programmes de vaccination.
Gavi, l’Alliance du Vaccin, est soutenue par les gouvernements des pays donateurs (Afrique du Sud, Allemagne, Arabie Saoudite, Australie, Brésil, Canada, Chine, République de Corée, Danemark, Espagne, Etats-Unis d’Amérique, France, Inde, Irlande, Italie, Japon, Luxembourg, Norvège, Oman, Pays-Bas, Qatar, Royaume-Uni, Russie et Suède), la Commission européenne, Alwaleed Philanthropies, le Fonds de l’OPEP pour le développement international (OFID), la Fondation Bill & Melinda Gates et Son Altesse Cheikh Mohamed bin Zayed Al Nahyan, ainsi que des partenaires privés et institutionnels (Absolute Return for Kids, Anglo American plc., la Children’s Investment Fund Foundation, China Merchants Group, Comic Relief, Deutsche Post DHL, la Fondation ELMA pour les vaccins et la vaccination, Girl Effect, la Fédération internationale des répartiteurs pharmaceutiques (IFPW), the Gulf Youth Alliance, JP Morgan, la Fondation « la Caixa », LDS Charities, la Fondation du Lions Clubs International, Majid Al Futtaim, Philips, Unilever, UPS et Vodafone).
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